Sujet Les bois ouvragés en Gaule romaine : Approches croisées archéologiques, anthraco-xylologiques et entomologiques
Date mardi 4 décembre 2018 à 9h
Lieu Salle 201 des conseils, Maison de l’Université, Avenue Olivier Messiaen, 72085 Le Mans

Résumé
Le bois est l’une des matières premières les plus utilisées dans la construction romaine, ce qui en fait un élément clé de l’économie et de l’environnement. Mais contrairement à la pierre, ce matériau ne laisse que peu de traces sur le terrain, rendant ainsi son interprétation parfois complexe.
Cette thèse tente d’aborder le bois de construction gallo-romain sous différents aspects (choix et trans- port du bois, chaîne opératoire technique du travail et état sanitaire) à partir d’une approche interdis- ciplinaire alliant Sciences de l’Homme et Sciences biologiques.
Le point novateur de ce travail réside dans la réalisation d’une clé de détermination des traces (ga- leries et vermoulures) que les insectes xylophages laissent dans le bois archéologique. Savoir identi- fier ces traces conduit à de nouvelles pistes interprétatives : déterminer le moment où s’est produit l’infestation (bois sur pied, lors d’une phase de stockage, après sa mise en place dans l’architecture ou après l’abandon du site et l’enfouissement des vestiges) ; estimer la durée et localiser la source de l’infestation ; obtenir des indications sur les choix et les gestes des constructeurs et mieux appréhender la conservation du patrimoine ligneux.

Mots-clefs
bois d’œuvre, anthracologie, xylologie, entomologie, Gaule romaine, état sanitaire

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