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Le sujet de thèse s’inscrit dans l’objectif d’étudier l’impact des effets du feu et des actions de luttes incendie sur la conservation des peintures de chevalet de grand format et des peintures murales, appartenant aux oeuvres inamovibles. Ces oeuvres complexes par leur nature physique stratifiée (support, préparation, couche picturale) et par leurs constituants (pigments, liants, charges, toile, enduits et badigeons de compositions diverses) peuvent présenter de nombreuses vulnérabilités. Ces dernières sont dépendantes de facteurs de dégradation liés à l’incendie (température, pollution gazeuse, fumées, etc..) ou aux composés libérés par les moyens de protection (COV, vapeur d’eau, etc..). Il sera adopté une approche qui s’appuie sur une quantification des phénomènes du feu et de ses effets en prenant en compte le facteur « oeuvre patrimoniale » dans le cas d’un feu « réel ». L’objectif de sécurité est ici la « conservation de l’oeuvre » et les exigences fonctionnelles associées portent sur l’« intégrité de l’oeuvre » en termes quantifiables. Les critères visant à traduire cet objectif sont liés à la vulnérabilité et représentent la sensibilité des oeuvres à l’impact de l’incendie et ses moyens de protection déployés pour le combattre. Des seuils d’acceptabilité/vulnérabilité se traduiront donc par des données quantifiables permettant de cibler un risque d’altération de l’oeuvre (changements de couleur, pulvérulences, fissures, cloquages, décollement de parement, etc.). Ces données seront garantes des niveaux de sécurité minimaux requis pour réduire le risque d’altération. Ce risque d’altération devra être exprimé en termes de taux de perte d’intégrité de l’œuvre. Ce choix a été justifié par rapport à la sensibilité très variable des pigments, des liants et des supports de natures diverses, ainsi qu’au contexte monumental, qui implique une protection in situ pendant le sinistre.

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