L’impact des changements globaux en cours sur la biodiversité microbienne des sols est incertain en l’absence de données historiques. Le projet utilise les sols associés aux plantes cultivées placées en herbier au cours des 100-200 dernières années comme sources d’ADN anciens représentatifs de la diversité passée des microorganismes telluriques. Par une approche de paléogénomique, les ADN extraits de ces sols sont séquencés. Après validation de la nature ancienne de ces ADN, les séquences sont annotées pour révéler la diversité tant taxonomique que fonctionnelle des communautés qui est confrontée à la diversité actuelle révélée par une même approche à partir de sols modernes. Pour le projet en cours nous disposons de 60 jeux de séquences d’ADN anciens issus de sols collectés depuis 1820 sur l’ensemble du territoire Français. Un jeu de données similaires est en cours d’obtention pour des sols agricoles actuels issus de parcelles localisées à proximité des lieux de récolte des échantillons historiques.
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