Le stuc constitue l’un des matériaux les plus importants utilisé par les sculpteurs italiens de la Renaissance pour produire et diffuser à grande échelle leurs œuvres.

A la suite et en complément des recherches menées sur les sculptures en terre cuite, le musée du Louvre, le C2RMF et le LRMH, en partenariat avec d’autres institutions françaises et européennes souhaitent développer des études sérielles sur les composants de ce matériau souvent négligé. Il s’agit de mélanges complexes de phases minérales (calcite, dolomite, gypse, quartz, terre cuite, pouzzolane…) prises dans un liant à base de chaux ou de plâtre contenant divers additifs organiques. La complexité de sa composition constitue un véritable défi pour toute analyse globale.

La personne recrutée aura en charge la mise au point d’un protocole d’étude des composés organiques présents comme additifs dans les stucs. Il se focalisera d’abord sur les techniques d’extraction et de concentration de ces composants, les évaluera puis assurera caractérisation analytique des produits extraits. Ce protocole sera à tester d’abord sur des échantillons témoins simplifiés fabriqués en laboratoire puis il sera appliqué sur des prélèvements d’œuvres conservées dans les musées.

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Contact Anne Bouquillon, Marc BormandBormand