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La relation somme oute particulière entre les humains et les chiens a suscité le développement de nombreux travaux visant notamment à restituer l’évolution des gabarits et des fonctions données à cet animal au cours du temps. Les travaux menés dans le Nord et Centre de la France ont montré que la diversification des morphotypes initiée dès le Néolithique se poursuivait au Second âge du Fer, pour devenir encore plus notable à l’Antiquité. Pour certains, cette variabilité des morphotypes canins pourrait être en lien avec la diversification d’utilisation de cet animal. Les données archéologiques et iconographiques tendent en effet à montrer une utilisation spécifique de certains morphotypes pour des activités telles que la chasse, la garde, ou plus simplement la compagnie. Dans le sud de la France, force est de constater que peu de recherches ont été menées alors même que le transect Atlantique – Méditerranée renferme de nombreux sites protohistoriques riches en restes de canidés. Cette zone apparait comme un socle solide pour apporter de nouveaux éléments documentant les évolutions de formats et statuts. Le travail mené dans le cadre de ce doctorat permettra en outre d’établir une étude comparative entre le Sud et les autres régions françaises et de disposer de données robustes pour discuter à plus large échelle de la diffusion des pratiques. Nous proposons d’étudier dans le cadre de ce travail doctoral, les restes de canidés issus de sites archéologiques du Sud de la France couvrant une large période s’étalant de la Préhistoire récente (Néolithique – Age du Fer) au début de l’Antiquité. Ce travail, fondé sur une démarche multi-approches, couplant morphométrie classique, étude archéozoologique et étude paléopathologique vise à acquérir un ensemble de données permettant de discuter des caractéristiques biologiques et du statut des canidés.

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