Le projet de thèse visera à définir des marqueurs à partir d’une étude minéralogique et géochimique pour mieux comprendre le processus de biocorrosion dans les grottes et son impact sur la géochimie des spéléothèmes. Ce phénomène, découvert récemment, lié à la présence de chauves-souris dans les cavités, est à l’origine d’une transformation importante de l’espace souterrain et ainsi a des conséquences sur les archives qu’il renferme. Ses conséquences sur l’art rupestre et ou sur la préservation du signal environnemental initial dans les spéléothèmes, bien que récemment démontrées sont encore à contraindre sur le plan géochimique et minéralogique. Il s’agira en particulier de définir l’impact sur la validité des datations ou des interprétations en termes de paléoclimat des signaux géochimiques.
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