Cette thèse s’inscrit dans le courant actuel de la recherche en archéologie préhistorique qui dépassant l’acte documentaire cherche à modéliser le comportement des communautés passées. Cette approche nécessairement interdisciplinaire est nécessaire pour enquêter sur les interactions entre les sociétés préhistoriques et leur environnement sur le temps long mais également pour questionner la valeur épistémologique de nos corpus d’étude. Ces thématiques sont approchées depuis quelques années, notamment dans le cadre du Paléolithique supérieur européen. Analyser les relations existant entre les sites archéologiques de la fin du Tardiglaciaire sur la base de l’industrie lithique (pétrologie, technologie) dans le cadre de modélisations statistiques est une gageure qui servira de cas d’école pour plusieurs autres périodes et espaces géographiques. Ce projet de thèse s'inscrit dans la tradition des approches naturalistes en Préhistoire. Afin de traiter la problématique posée et d'apporter un regard nouveau sur les communautés de la fin du Tardiglaciaire et leur organisation socio-économique et paléogéographique, le/la candidat.e développera une approche transdisciplinaire couplant : analyse pétrologique des silicites ; approche techno-économique ; approche paléogéographique.
Plus d’informations :
[Site web ADUM]