Logo UMR7206 Eco anthropologie

L’étude combine pratiques funéraires et populations du nord-ouest de la France, à partir d’un corpus de tombes à couloir. Il s’agira d’abord d’analyser la documentation et les vestiges anthropobiologiques de gisements non encore étudiés à ce jour. Cette étude sera complétée par la reprise de diverses collections et de la documentation funéraire du Néolithique du nord-ouest, conservées par les SRA ou au sein de Musées, dont le Musée de l’Homme. Différentes échelles seront appliquées aux études biologiques et funéraires : intra-monument, inter-monuments, à l’échelle de l’aire de distribution de ces tombes. Enfin l’objectif est encore d’identifier les continuités et les ruptures dans l’évolution des pratiques funéraires et des populations (e.g. sur les plans morphométrique ou sanitaire) au cours du Néolithique. Les analyses paléogénétiques et isotopiques sur les vestiges humains issus de l’archéologie se développent très rapidement. Si leurs apports sont indéniables, elles ne peuvent se substituer aux études archéo-anthropologiques « classiques ». Leur pertinence est même conditionnée par l’existence préalable de telles études, qui permettent la compréhension du fonctionnement des sépultures. Les tombes du premier mégalithisme européen sont des gisements abondants mais des documents rares et précieux : peu d’entre elles autorisent des études précises et les gisements préservés sont en nombre restreint. L’exploitation archéo-anthropologique maximale de la documentation existante visant à un bilan démographique, morphologique et sanitaire de la population, est un impératif, et le prérequis pour toutes études biochimiques futures.

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