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Les approches archéométriques de la peinture murale antique se sont considérablement développées au cours des dernières décennies, aussi bien concernant les mortiers de support que la couche picturale. Les études se limitent le plus souvent à un édifice (ou groupe d’édifices), fournissant des données isolées, difficiles à mettre en série pour écrire une histoire plus large de l’artisanat de la peinture antique. C’est pourquoi cette thèse s’intéresse à un corpus plus vaste, mais néanmoins maitrisable, celui des enduits peints de la ville antique de Poitiers (France). Une quinzaine de lots issus de fouilles anciennes et récentes sont concernés, comprenant le plus souvent plusieurs décors différents. Ce projet de thèse propose donc une analyse physico-chimique de ce corpus, centrée sur la couche picturale. Le premier objectif est d’identifier les pigments, afin de réfléchir aux stratégies d’approvisionnement et de mise en œuvre des artisans, mais également la manière dont ils sont travaillés, combinés et appliqués (à fresque, avec des liants, des techniques mixtes…). On touche alors à la question des techniques et des savoir-faire. D’un point de vue archéométrique, il s’agira de développer une méthodologie, alliant différents types d’analyse et d’échelle, pour le traitement de ce large corpus.

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